Le numérique, rempart contre la propagation du virus, trouve ses limites et creuse les inégalités.
Depuis le début du confinement, Internet est sur-sollicité par la plupart des gens (télétravail, réseaux sociaux, jeux vidéo…) Cela diminue la qualité du wifi, pour ceux qui vivent à la campagne, mais aussi les gens de la ville qui sont nombreux à se connecter. En France, particulièrement à partir de 16 h, le réseau est plus lent, on a du mal à se connecter car avec le décalage horaire, il est 10 h en Amérique et les personnes (dont les nombreux travailleurs) commencent à allumer leur ordinateur.
Ces problèmes révèlent la fracture numérique : certains peuvent continuer à travailler, alors que d’autres sont isolés sans réseau ou sans outil informatique. Ainsi, l’informatique ne peut se substituer totalement aux véritables liens sociaux directs.
Alexis Emanuelli